L’objectif affiché du DASEN, c’est d’éviter les fermetures de rentrée non prévues.

Lors du groupe de travail qui s’est tenu ce mercredi, l’adjoint au directeur académique a précisé ce que cela recouvrait.

– la fermeture conditionnelle : c’est une fermeture de classe où l’enseignant est dépossédé de son poste, avec obligation de participation au mouvement. Le poste peut rouvrir à la rentrée sous certaines conditions et l’enseignant y revenir s’il le souhaite.

Le problème, c’est que les conditions pour une réouverture ne sont pas clairement définies par l’administration. La situation serait regardée en fonction de la situation des écoles "à profil comparable" selon des calculs qui nous échappent. Opacité totale et nouvelle usine à gaz !

– l’ouverture conditionnelle : c’est une ouverture qui pourrait se réaliser à la rentrée de septembre sous certaines conditions. Le DASEN regarderait si les chiffres affichés dans les prévisions sont atteints. Un enseignant serait affecté à la rentrée à titre provisoire.

Dans ce cas aussi, les explications restent peu précises.

Cette méthode interroge, car il est difficile de voir ce que cela va réellement apporter aux écoles par rapport à ce qui se passait précédemment dans le département.
Avec le risque, c’est qu’au nom d’une carte scolaire de septembre à minima, les besoins en ouvertures non référencés à ce CTSD, ne soient pas pris en compte.
Ce dont les écoles ont besoin, c’est d’abord d’une dotation en postes qui ne soit pas à 0.

Le CTSD se tiendra demain matin, jeudi 3 février. A l’issue du CTSD, les représentants du SNUipp-FSU informeront les écoles des mesures les concernant et les aideront dans la construction d’éventuelles mobilisations.

Ouvertures et fermetures conditionnelles, késako ?

Ouvertures et fermetures conditionnelles, késako ?